REPowerEU : Les coûts « verts » et économiques sont-ils en jeu ?

Le mercredi 18 mai, la présidente de la Commission européenne (CE), Ursula von der Leyen, a présenté le plan REPowerEU ; une proposition visant à l’indépendance européenne des importations de combustibles fossiles russes, tout en garantissant la sécurité d’approvisionnement des Etats membres et en continuant à adhérer aux principaux objectifs – voire en les renforçant – de la neutralité carbone d’ici 2050.

La proposition du plan REPowerEU développe trois aspects principaux : les économies d’énergie, la production d’énergies propres et la diversification des approvisionnements énergétiques des Etats membres, qui seront tous soutenus par des mesures financières et juridiques. Dans cet article, nous proposons à nos lecteurs un aperçu des principales mesures envisagées dans le cadre de ce plan ainsi que les réactions que nous avons pu observer sur le marché de l’énergie.

Suite à la forte demande de gaz durant la reprise économique de la Covid-19, les prix de l’énergie en Europe ont connu de nouvelles hausses, accentuées par les tensions géopolitiques entre la Russie et l’Occident suite à l’invasion de l’Ukraine par la Russie. Ces tensions ont donné lieu à une pléthore de sanctions à l’encontre de la Russie (dont la 7ème est sur le point d’être approuvée) et à des menaces de la part de la Russie de réduire les approvisionnements énergétiques de l’Europe, à savoir les exportations de gaz naturel.

Pour mettre fin à la dépendance de l’UE à l’égard de la Russie (qui fournissait jusqu’à maintenant 40% des besoins en gaz de l’Europe, soit environ 150bcm/an) et ne plus risquer des problèmes d’approvisionnement (la Pologne, la Bulgarie et le Danemark ayant déjà vu leurs approvisionnements en gaz russe complètement interrompus), l’UE veut réduire ses importations de gaz russe d’environ 100bcm/an (approximativement deux tiers) d’ici la fin de l’année.

Dans ce but, et pour l’avenir, un certain nombre de mesures ont été présentées par la CE dans la proposition REPowerEU (REPowerEU : Action européenne conjointe en faveur d’une énergie plus abordable, plus sûre et plus durable), qui se centre sur trois domaines principaux :

  1. Economies d’énergie et efficacité énergétique :

A court terme :

L’UE propose une Communication sur les économies d’énergie (EU Save Energy Communication) contenant des recommandations sur la manière dont les citoyens et les entreprises peuvent économiser environ 13bcm de gaz importés. Par exemple, en réduisant la température du chauffage, par une utilisation moindre de la climatisation ou en optant davantage pour les transports publics.

Des plans coordonnés par l’UE de réduction de la demande en cas de rupture d’approvisionnement en gaz sont établis :

  • un plan européen coordonné de restriction de l’industrie ;
  • les États membres devront mettre à jour leurs plans d’urgence et augmenter les capacités d’inversion de flux d’ouest en est d’ici l’hiver prochain ;
  • déterminer des critères communs pour la réduction de la consommation y compris pour les consommateurs prioritaires non protégés.

À moyen terme (à réaliser avant 2027) :

Augmenter les économies d’énergie en rehaussant l’objectif d’efficacité à l’échelle de l’UE pour 2030 de 9% à 13%, en plus de mesures réglementaires afin d’augmenter l’efficacité énergétique dans le secteur des transports. Les mesures proposées comprennent, entre autres :

  • Introduire des obligations de réduction de la consommation d’énergie, mettre fin aux subventions aux combustibles fossiles et promouvoir les technologies des énergies renouvelables pour le secteur industriel et du transport ;
  • étendre les normes minimales de performance énergétique des bâtiments ;
  • renforcer les exigences nationales en matière de systèmes de chauffage pour les bâtiments existants et introduire des interdictions nationales pour les chaudières à combustibles fossiles dans les bâtiments existants et nouveaux.
  1. Le déploiement accéléré des énergies renouvelables :

Au fil du temps, la transition énergétique contribuera à faire baisser le prix de l’énergie et à réduire la dépendance aux importations. Dans ce but, le plan REPowerEU met en place les mesures suivantes :

A court terme :

  • déploiement rapide de projets d’énergie solaire et éolienne ainsi que le déploiement de l’hydrogène renouvelable pour économiser environ 50bcm d’importations de gaz ;
  • augmentation de la production de biométhane pour économiser 17bcm de gaz importé ;
  • approbation des premiers projets d’hydrogène à l’échelle de l’UE d’ici cet été.

À moyen terme :

  • Nouvelle législation et recommandations pour accélérer les procédures d’autorisation des parcs éoliens et des panneaux solaires. L’énergie renouvelable devient un intérêt public primordial, avec des zones de référence introduites au niveau des États membres présentant un faible risque environnemental. En outre, des recommandations et des conseils seront donnés aux États membres sur les PPA des entreprises ;
  • augmenter l’objectif européen en matière d’énergies renouvelables pour 2030 de 40% à 45%. Ainsi, les capacités totales de production d’énergies renouvelables atteindront 1 236 GW d’ici 2030, contre 1 067 GW initialement prévu dans le cadre du programme « Fit for 55 » ;
  • la stratégie de l’UE en matière d’énergie solaire vise à raccorder plus de 320 GW d’énergie solaire photovoltaïque nouvellement installée d’ici 2025, soit plus du double du niveau actuel, et près de 600 GW d’ici 2030. Ces capacités supplémentaires permettront d’économiser 9bcm de gaz naturel par an d’ici 2027. Cette stratégie propose également que les panneaux solaires deviennent obligatoires pour les bâtiments publics (d’ici 2025) et les nouveaux bâtiments (d’ici 2029) ;
  • initiative européenne visant les toitures solaires ; une obligation progressive d’installer des panneaux solaires sur les toits de certains bâtiments lors des rénovations, tout en favorisant l’autoconsommation ;
  • un nouvel élan pour l’hydrogène : construire 17,5 GW d’électrolyseurs d’ici 2025 afin d’alimenter l’industrie de l’Union européenne avec une production nationale de 10 millions de tonnes d’hydrogène renouvelable et des importations d’hydrogène renouvelable à hauteur de 10 millions de tonnes d’ici 2030. En plus, introduire un cadre réglementaire pour l’hydrogène ;
  • un plan d’action spécifique pour que la production de biométhane atteigne les 35bcm d’ici 2030.

Il est indéniable que certains États membres ont vu leur capacité d’énergies renouvelables installée augmenter considérablement en 2021 ainsi que la mise en œuvre de nouvelles lois sur l’énergie qui accroissent le déploiement de l’énergie solaire et éolienne. Par exemple, l’Allemagne a vu sa capacité solaire installée augmenter de 4,8 GW pour atteindre les 58,5 GW et a déjà ajouté environ 2 GW au cours des cinq premiers mois de 2022. La capacité éolienne installée a augmenté de 1,6 GW pour atteindre les 63,8 GW, et 0,6 GW supplémentaires ont été déployés depuis le début de l’année. Dans le cas de l’Espagne, la part de sa capacité solaire a augmenté de 3,4 GW pour atteindre 16 GW. De plus, 1,2 GW ont déjà été ajoutés au cours des cinq premiers mois de 2022, tandis que la capacité éolienne a augmenté de 0,7 GW pour atteindre 27,5 GW, avec plus de 0,2 GW déployés jusqu’à présent cette année.

Cependant, de manière assez surprenante, et contrairement à la nature du déploiement des énergies renouvelables, la Commission européenne soutient le fait que l’exploitation des centrales nucléaires et du charbon soient prolongées afin de garantir la stabilité des réseaux électriques. À titre d’exemple, la Belgique vient de prolonger de 10 ans, donc jusqu’en 2035, la durée de vie de ses deux réacteurs nucléaires les plus récents (Doel4 et Tihange3). Pour sa part, l’Allemagne prévoit de mettre en veille, jusqu’à la fin mars 2024, 8,5 GW de centrales au charbon à l’arrêt et une partie des capacités de production au fioul, à titre de mesure de précaution si le pays devait faire face à des perturbations d’approvisionnement en gaz importé russe.

  1. Diversifier les approvisionnements d’énergie :

A court terme :

Afin de réduire sa dépendance à l’égard de la Russie, l’UE devra remplacer une quantité substantielle de gaz en trouvant et en diversifiant les sources d’énergie et les voies d’approvisionnement alternatives. Pour atteindre cet objectif, les mesures proposées sont les suivantes :

  • Des achats communs de gaz, de GNL et d’hydrogène via la nouvelle plateforme énergétique de l’UE (déjà créée mais pas encore lancée) pour tous les États membres qui souhaitent y participer. Cette plateforme permettra de regrouper la demande, de coordonner l’utilisation des infrastructures, de négocier avec les partenaires internationaux et de préparer les achats communs de gaz et d’hydrogène ;
  • nouveaux partenariats énergétiques avec des fournisseurs fiables, y compris la future coopération dans le domaine de l’hydrogène ou d’autres technologies vertes ;
  • remplir le stockage de gaz à 80% de sa capacité d’ici le 1er novembre 2022.

À moyen terme :

  • Investissements dans un réseau d’infrastructures de gaz et d’électricité intégrées et adaptées ;
  • etablir des partenariats sur le long terme dans le monde entier qui soient mutuellement bénéfiques ;
  • l’initiative REPowerUkraine contribuera à garantir la sécurité de l’approvisionnement en énergie et à reconstruire le système énergétique ukrainien après la guerre ;
  • préparer l’UE, au commerce de l’hydrogène renouvelable, en terme des partenariats des pays non membres de l’UE, garantir le respect de la réglementation européenne et relancer les marchés mondiaux de l’hydrogène renouvelable.

La proposition d’organiser des achats communs de gaz naturel a déjà suscité quelques réactions. À tel point que les États membres ont guidé la CE à envisager de fixer un plafond temporaire sur les prix des importations d’énergie afin de freiner la hausse des prix, d’une part, et à travailler sur l’optimisation du marché européen de l’électricité – y compris l’impact des prix du gaz sur celui-ci – d’autre part. Cette dernière considération nous fait penser à « l’exception ibérique » , très critiquée au départ, par certains États membres qui, maintenant, demandent une intervention similaire sur le marché.

Comme nous l’avons déjà indiqué dans notre introduction, le Plan RePowerEU établit des mesures financières et légales pour soutenir la mise en œuvre des trois principaux objectifs antérieurs, dont certaines font l’objet de discussions animées étant donné leurs implications :

Des investissements supplémentaires de 210 milliards d’euros seront nécessaires d’ici 2027 pour que l’UE devienne indépendante à l’égard des combustibles fossiles russes, qui coûtent actuellement aux contribuables européens environ 100 milliards d’euros par an. Ces investissements comprennent, entre autres

  • 86 milliards d’euros en énergies renouvelables et 27 milliards d’euros en infrastructures clé de l’hydrogène d’ici à 2030 ;
  • 56 milliards d’euros pour l’efficacité énergétique et les pompes à chaleur d’ici à 2030 ;
  • 41 milliards d’euros pour adapter l’industrie pour une utilisation moindre de combustibles fossiles d’ici à 2030 ;
  • 37 milliards d’euros pour accroître la production de biométhane d’ici à 2030 ;
  • 29 milliards d’euros dans le réseau électrique d’ici à 2030 pour permettre une plus grande utilisation de l’électricité ;
  • 10 milliards d’euros pour importer suffisamment de GNL et par gazoducs d’ici à 2030.

La facilité pour la reprise et la résilience (RRF) est un financement supplémentaire pour la mise en œuvre du programme REPowerEU, qui est au cœur du plan. Les États membres devraient ajouter un chapitre REPowerEU à leurs Plans pour la Reprise et la Résilience (RRP) afin de canaliser les investissements requis et de procéder aux réformes nécessaires, et utiliser les prêts restants du RRF (actuellement 225 milliards d’euros) et les nouvelles subventions du RRF financées par la mise aux enchères des quotas du SCEQE, actuellement détenues dans la Réserve de Stabilité du Marché (d’une valeur de 20 milliards d’euros) pour, entre autres :

  • Augmenter l’efficacité énergétique des bâtiments et décarboniser l’industrie ;
  • accroître la production de biométhane durable et d’hydrogène renouvelable ou non fossile, et augmenter la part des énergies renouvelables ;
  • éliminer les engorgements dans la transmission de l’énergie interne et transfrontalière et soutenir l’électrification des infrastructures du transport ;
  • améliorer les infrastructures énergétiques et les installations pétrolières et gazières pour assurer une sécurité d’approvisionnement immédiate.

De nombreuses voix se sont élevées contre l’allocation de fonds spécifiques pour améliorer les infrastructures des installations de combustibles fossiles, car cela va à l’encontre du cœur même de la Transition Energétique.

De même, le financement d’investissements avec les revenus obtenus par la mise aux enchères des quotas, actuellement détenus dans le MSR, est également très critiqué. Davantage de droits d’émission sur le marché signifie que leur prix diminuera, et donc les entreprises polluantes ne seront plus incités à adopter la production renouvelable.

En somme, la nécessité de concevoir et de mettre en œuvre un plan REPowerEU vient montrer que la sécurité de l’approvisionnement énergétique importe plus que les énormes profits réalisés par les grandes entreprises énergétiques, sans parler de la transition vers un avenir plus vert.

Et l’expérience nous montre que ce ne sera pas une partie de plaisir. Parier sur de nouvelles technologies qui ne sont pas encore suffisamment matures, comme c’est le cas de l’hydrogène, peut s’avérer plus coûteux sur le long terme que nous le pensons. Et l’approvisionnement en GNL à des prix raisonnables, même s’il est acheté au niveau du « groupe », pourra s’avérer une tâche difficile à réaliser lorsque les pays asiatiques recommenceront à utiliser leur puissance économique et par conséquence, redirigeront les cargaisons vers leurs propres ports.

Michaela STERNHAGEN

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Expérience professionnelle & Education

Diego est diplômé en Sciences Politiques de l’université King’s College (Londres – 2021). Il a débuté sa carrière professionnelle dans une entreprise familiale à Madrid en tant que responsable des opérations. Par la suite, Diego a suivi un double programme en niveau master en Gestion et en Informatique à l’IE Universidad (Madrid – 2022), au cours duquel il a réalisé son stage en informatique dans une startup. En mai 2023, Diego a rejoint l’équipe de HES en tant que stagiaire spécialisé dans la programmation de modèles. Pour son premier projet, il a développé un outil logiciel afin de modéliser l’indisponibilité du parc nucléaire français. Par la suite, Diego a été impliqué dans le développement de nouveaux outils logiciels pour modéliser les courbes de prix, la performance des actifs de production et d’autres sujets liés au secteur énergétique. Depuis janvier 2024, Diego est en contrat indéfini chez HES. 

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Céline a rejoint l’équipe de Haya Energy Solutions en novembre 2021 en tant que responsable du marketing et de l’administration. Lors de sa première expérience professionnelle, dans le secteur du tourisme, elle exerça en tant que managerdes réseaux sociaux. Chez HES, ses missions participent au développement de notoriété et de visibilité de l’entreprise au niveau européen au travers d’actions commerciales (relations avec le client), marketing de contenu et développement de la stratégie de marque. Céline est également impliquée dans la gestion de la communication de l’entreprise : création et optimisation du site internet (WordPress & Elementor), LinkedIn, envoie de la newsletter mensuelle et organisation de conférences. De plus, Céline est impliquée dans les projets énergétiques avec les clients et agit en tant que coordinatrice de projets ou cheffe de projet. Enfin, elle est en charge de l’administration de l’entreprise (comptabilité, gestion des frais, facturation). 

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Céline est diplômée en LLCER langues espagnole et anglaise à La Sorbonne (France – 2018) et est titulaire d’un Master en gestion de projets et tourisme culturel (Clermont-Ferrand/ Buenos Aires – 2021).     

Céline Haya Sauvage

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Céline Sauvage

Conseil en investissement

« La décarbonisation des secteurs de l’énergie et des transports est sans doute aujourd’hui le principal moteur économique de l’industrie. »

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Il a débuté sa carrière dans le génie civil en tant que chef de projet en France, en Martinique et en Australie. Par la suite, il devient directeur général d’une filiale au Venezuela. En 1992, il crée une filale pour Dalkia en Allemagne (chauffage urbain, cogénération et partenariats) et représente Véolia en Thaïlande. En 2000, il a ouvert le bureau commercial d’Endesa en France pour profiter de la libéralisation du marché de détail. A partir de 2006, en tant que responsable du développement chez Endesa France, il a dirigé le plan d’Endesa pour la production à cycle combiné gaz en France et a simultanément développé le portefeuille éolien et photovoltaïque de la Snet. Philippe Boulanger a ensuite travaillé pendant 3 ans au siège d’E.ON pour coordonner les activités de l’entreprise en France. Il a été fortement impliqué dans le projet français de renouvellement de la concession hydroélectrique. En tant que Senior Vice President – Project Director chez Solvay Energy Services d’avril 2012 à février 2014, il était en charge des projets de déploiement H2/Power to gas et d’accès direct au marché européen. Philippe est un expert pour HES depuis 2014.

Formation

Philippe Boulanger est ingénieur diplômé de l’Ecole Polytechnique et de l’Ecole Nationale des Ponts & Chaussées (France) et possède une expérience combinée de plus de 25 ans en énergie et infrastructures. En plus de l’anglais, M. Boulanger parle couramment le français, l’allemand et l’espagnol.

Philippe Boulanger

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HES-Philippe-Boulanger

« Le monde est en train de changer. De nouveaux investisseurs accordent une attention particulière au secteur de l’énergie alors que les acteurs historiques adaptent leur position sur le marché. »

Expérience professionnelle

Antonio a commencé sa carrière dans le secteur de l’électricité en 1991 en tant que membre de l’équipe du directeur général de Sevillana de Electricidad (Espagne). En 1997, il a été nommé responsable de la réglementation commerciale chez Endesa Distribución. En 2000, il rejoint le département des fusions et acquisitions d’Endesa Europe. En 2003, il est nommé directeur général d’Endesa Power Trading Ltd (UK). Un an plus tard, il devient responsable de la gestion de l’énergie à la SNET (France). En 2008, il est nommé directeur général de la SNET (France). En 2009, il devient directeur du développement de l’entreprise chez E.ON France. En 2011, il fonde Haya Energy Solutions (HES), un cabinet de conseil axé sur l’optimisation de la gestion énergétique des consommateurs, des producteurs et des fournisseurs de gaz et d’électricité. De 2015 à 2018, Antonio a combiné son activité de conseil chez HES avec la direction générale de 2 sites de production en France (2 CCGT x 410MW), détenus par KKR. Fin 2018, il a rejoint Asterion Industrial Partners, un fonds d’investissement dans les infrastructures, en tant que partenaire opérationnel. Antonio consacre, actuellement, l’essentiel de son temps au portefeuille d’Asterion, tout en conseillant, par l’intermédiaire de HES, des entreprises du secteur de l’énergie en France, en Italie, en Allemagne, au Royaume-Uni et en Espagne. 

Formation

Antonio est diplômé de l’Ecole Supérieure d’Ingénieurs de Séville (Espagne) et est titulaire d’un MBA de Deusto (Espagne). 

Antonio Haya

CEO

Antonio Haya